Depuis 2017, Styckr développe un système embarqué sur les produits permettant la continuité des informations opérationnelles. En ligne de mire de la startup: les industriels et les opérateurs de mobilité.
L’idée de lancer cette solution est venue à Thomas Fayon, co-fondateur et CEO, lors de sa précédente aventure entrepreneuriale dans le retail. «Nous nous sommes rendu compte qu’il était très difficile de faire l’inventaire des produits que l’on avait chez nous, dans notre entrepôt ou directement chez le distributeur», explique-t-il. Les solutions qu’ils trouvent alors reposent sur la RFID qu’il juge trop «passive». « C’est de la courte portée et c’est un système qui a besoin d’être interrogé pour renvoyer une information. Par exemple, si le produit n’est pas scanné à l’entrée ou à la sortie, il est inexistant».
En recherche d’investisseurs pour lever des fonds
Que propose de son côté Styckr? «C’est un boîtier qui n’est pas très gros- il mesure 4 centimètres par 4 par 2», décrit Thomas Fayon. Ce dernier fonctionne avec de la récupération d’énergie environnante comme du photovoltaïque (solaire et lumière simulée) ou encore les ondes RF (Wi-Fi, bluetooth)… Le boîtier contient également des capteurs qui permettent de remonter différentes informations comme la position géographique, des mesures de température, d’humidité ou encore des données concernant de potentiels chocs. La startup ne se considère ainsi pas uniquement comme une solution d’asset tracking mais surtout de risk management.
Une première version est sortie en début d’année et l’entreprise commence son déploiement mais garde le nom de ses premières signatures confidentielles. Pour financer sa R&D, la startup a reçu plusieurs « micro-financements ». Un business angel l’a accompagnée dans ses débuts avec un investissement de 300 000 euros, suivi par Kima Ventures (150 000 euros) et par les aides classiques de la BPI à hauteur de 60 000 euros.
A présent, Styckr entame sa recherche d’investisseurs pour réaliser une levée de fonds, avec un objectif compris entre 2 et 3 millions d’euros, afin de recruter mais aussi se déployer plus rapidement, notamment aux Etats-Unis où la startup est également présente. La société basée à Paris compte aujourd’hui 9 salariés.
Source : FrenchWeb