La start-up Icohup met en vente son premier produit intégralement « made in France »

Icohup commercialise cette semaine Rium, son boîtier connecté qui permet de détecter la radioactivité. Cette sta rt-up est également sélectionnée pour se rendre en janvier, à Las Vegas.

Un simple boîtier en bois de Corrèze, également fabriqué dans le département qui a déjà donné au monde deux papes et trois présidents, cache-t-il une véritable révolution technologique ? La réponse est oui : avec son produit Rium, la start-up limougeaude ne propose rien de moins que de renvoyer le compteur Geiger aux oubliettes. Un produit totalement « made in France » : les composants sont fabriqués dans le pays et assemblés à Limoges.

Des clients prestigieux« Ça permet de mesurer très précisément la radioactivité et de le déployer très rapidement », explique le fondateur de la jeune pousse limougeaude, Gaël Patton. Le produit a été mis en vente cette semaine pour les particuliers, qui pourront l'acquérir pour 399 €. Ils pourront également disposer d'une application sur smartphone et d'un site Riumnetwork, qui permettra à terme de cartographier la radioactivité. « Aux utilisateurs de s'emparer du produit », lance Gaël Patton. Des développements pour la détection du radon sont également prévus.

Une version destinée aux professionnels, en plastique, est également disponible. La liste des entreprises déjà en cours d'équipement confirme l'intérêt du procédé : on y trouve notamment le commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), EDF et l'Agence fédérale de contrôle nucléaire, en Belgique. « On travaille également avec plusieurs centrales nucléaires, explique le jeune entrepreneur. Là, on parle du déploiement de réseaux de capteurs et d'apporter toute l'infrastructure numérique qui permet de gérer les données. »

« Une solution innovante »La sécurisation des données a occasionné un grand travail de fond. La cible professionnelle représente actuellement 80 % du marché d'Icohup. « Ce détecteur propose une solution innovante et robuste de par sa technologie pour cartographier en temps réel le niveau d'exposition et les flux de radioactivité, explique Cyril Leleu, physicien médical du Centre de médecine nucléaire Georges-Charpak à Quimper. De par sa fonction spectrométrie, c'est également un excellent outil de caractérisation des déchets radioactifs pour les gammes d'énergie utilisées en médecine nucléaire et cela sécurise notre processus de gestion des déchets. »

« Pour les pros, reprend Gaël Patton, l'avantage, c'est que notre produit répond à ses besoins pour un coût bien inférieur (590 € HT) aux capteurs habituels, dont le prix est compris entre 6 et 8.000 €. À ce prix-là, ils peuvent même avoir plusieurs capteurs. »

À Las Vegas, « pour faire du business »Forte de ses huit salariés, la start-up limougeaude va tenter dans les prochains mois de développer la commercialisation de son premier produit. À l'instar de celui de Quimper, les établissements médicaux, qui possèdent un centre de médecine nucléaire (c'est le cas du CHU Limoges), pourraient également se montrer sensibles aux arguments d'Icohup.

La jeune pousse va également se lancer à l'assaut du marché américain. Icohup doit participer, en janvier prochain, au CES Las Vegas, le plus grand salon mondial dédié aux nouvelles technologies. Il y a un an, ils avaient déjà reçu un prix de l'innovation, lors du rassemblement de toutes les start-up, sélectionnées pour le grand show US. « Avec un produit utilisé par des références du domaine, on y va clairement cette année pour faire du business », annonce Gaël Patton.

Source :  Le Populaire du Centre

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