Industrie/Défense : Le GICAT et le GICAN signent une convention pour accélérer l’innovation de défense

Afin de mieux détecter les innovations susceptibles d’avoir des applications militaires, l’Agence de l’Innovation de Défense [AID] souligne, dans le document d’orientation qu’elle a publié en 2019, la nécessité de mettre en place un « réseau de capteurs » en nouant des partenariats avec les opérateurs de l’État [CNES, CEA, CNRS, ONERA, etc] et les « écosystèmes industriels ».

« Le ministère des Armées ne dispose pas à lui seul des ressources lui permettant de satisfaire l’ensemble de ses besoins et ambitions en matière d’innovation. Pour cette raison, une politique de partenariats avec d’autres organisations nationales, publiques et privées, est indispensable », fait par ailleurs valoir l’AID dans ce document de référence.

Près d’un an après la publication de ce dernier, le Groupement des industries françaises de Défene et de Sécurité terrestres et aéroterrestres [GICAT] ainsi que le Groupement des industries de construction et activités navales [GICAN] ont annoncé avoir signé une convention avec l’AID afin de permettre de « renforcer les échanges et les synergies » en matière d’innovation, notamment via Generate et SeaStart, c’est à dire leurs « accélérateurs » de start-up respectifs.

« Cette convention s’inscrit dans une stratégie de consolidation dela communauté d’innovation et de recherche de synergies entre les acteurs publics et privés de l’écosystème de la défense, notamment la captation et le soutien financier à l’innovation », explique le GICAT, via un communiqué. Et d’ajouter : « Le partage d’expertise permettra notamment d’améliorer les méthodes d’accompagnement de l’innovation et de favoriser le dialogue avec le tissu industriel des industres terrestres, aéroterrestres et maritimes ».

De son côté, l’AID souligne que ces conventions de partenariats, « conclues pour une durée de trois ans renouvelables », permettront de « collaborer sur la captation de l’innovation, la diffusion d’informations vers le tissu industriel et ainsi inclure les représentants industriels dans les réflexions sur l’innovation de défense. »

Ainsi, poursuit l’agence, le GICAT et le GICAN « apportent leur connaissance pointue sur notre base industrielle et technologique de défense [BITD] et de ses besoins. » En retour, ils « viennent chercher auprès de l’AID une une meilleure compréhension de la transformation de l’innovation au sein du ministère des Armées pour accompagner leurs entreprises. » Et de conclure : « Ce partage d’expertise renforce les méthodes d’accompagnement de l’innovation et favorise le dialogue avec le tissu industriel. »

Source : Opex360.com

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